viernes, 4 de noviembre de 2011

L'histoire



Le peuple québécois est né d'une région de la Nouvelle-France qui, du fait des écrits de Jacques Cartier, était de 1534 à 1763 nommée « Canada », toponyme qui désignera par la suite diverses colonies de l'Empire britannique en Amérique du Nord et finalement, la Confédération canadienne. Le clergé catholique a disposé d'une autorité morale dans le gouvernement et le développement des institutions sociales et culturelles du Québec jusqu'au début des années 1960. Ce qui par la suite fut désigné comme étant la Révolution tranquille, est une époque marquée par la laïcisation et l'accroissement du rôle de la société civile et de l'État québécois dans la maîtrise du devenir économique, politique et social de la province.

En tant que membre de la fédération canadienne, l'État québécois est titulaire de la souveraineté en les matières tombant dans la sphère de ses compétences législatives[note 4]. Néanmoins, tandis que les fédéralistes souhaitent le maintien de la fédération, les souverainistes préconisent l'indépendance constitutionnelle de l'État québécois et revendiquent sa souveraineté en les matières actuellement de compétences fédérales sur son territoire. Dans cette optique, différents projets de réformes, dont les référendums de 1980 et 1995, ont été proposés en vain depuis le début des années 1980.

Contrairement au reste du Canada, le système juridique du Québec est mixte. Le domaine du droit privé est d'inspiration civiliste, tandis que celui du droit public s’inscrit dans la tradition du droit dit de common law.

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